Die Walküre

Hartmut Haenchen
Netherlands Philharmonisch Orkest
Date/Location
2 June 1999
Het Muziektheater Amsterdam
Recording Type
  live   studio
  live compilation   live and studio
Cast
Siegmund John Keyes
Hunding Kurt Rydl
Wotan John Bröcheler
Sieglinde Nadine Secunde
Brünnhilde Jeannine Altmeyer
Fricka Reinhild Runkel
Helmwige Kirsi Tiihonen
Gerhilde Irmgard Vilsmaier
Ortlinde Annegeer Stumphius
Waltraute Hanna Schaer
Siegrune Catherine Keen
Grimgerde Regina Mauel
Schwertleite Hebe Dijkstra
Roßweiße Elżbieta Ardam
Stage director Pierre Audi (1998)
Set designer George Tsypin
TV director Hans Hulscher
Gallery
Reviews
classical-music.com

Following a highly original Rheingold comes this next instalment of Netherlands Opera’s Ring. As before, Pierre Audi controversially sets the action on a wide surface that sweeps around and above the orchestra, raised to stage level. In general this works surprisingly well, the more so as Audi nonetheless presents the drama fundamentally straight. Not without sillinesses, among them depriving Hunding’s ‘hut’ of the necessary table, then providing a superfluous one for Wotan; a symbolic hut blasting off in flames; more flames at intervals – except for the Magic Fire. Audi also favours stylized action, often inadvisably – having the Valkyries bat their chrome seraph-wing shields in time to the Ride, which singers can hardly help bodging.

The cast is also rather mixed. John Keyes is a stalwart, dark-voiced Siegmund, Secunde a livelier Sieglinde than on Barenboim’s set (on Warner), but neither they nor Rydl’s leathery-voiced Hunding generate the proper excitement. Jeannine Altmeyer, a searing, beautiful Sieglinde for Boulez (on DG), is a strong enough Brünnhilde vocally, and cuts an imposing figure in her ‘wings’ and skull helmet, but her face is inexpressive now and her acting, however hardworking, uninvolving. Most impressive are Runkel’s Fricka, rather caricatured by Audi, and Brocheler’s Wotan, reminiscent of Furtwängler’s favourite, Ferdinand Frantz – strong-voiced and characterful, if not the subtlest, with a core of nobility. And, literally at the heart of the performance, Haenchen’s conducting, authentically brisk but attentive to detail, only occasionally wanting more tension. Barenboim, Boulez and Levine’s Walküres are finer in toto, but this production, modern but not deformative, offers a fascinating newer alternative.

Michael Scott Rohan | January 20, 2012

resmusica.com

Die Walküre en force, version Pierre Audi / Harmut HaenchenAvec ce second volet du Ring amstellodamois, on continue d’admirer les deux grandes qualités de ce cycle : la mise en scène de Pierre Audi et la direction de Hartmut Haenchen.

Nous l’avions déjà dit lors de nos chroniques du Rheingold (lire ici l’article sur les représentations au Nederlandse Opera et ici sur l’édition de ce spectacle en DVD), le scénographe sait à merveille ménager le respect du livret et l’esthétique futuriste. Le spectateur se trouve projeté dans un univers mi Lord of the Ring, mi Stars wars absolument formidable. Par rapport au Prologue, l’orchestre a changé de place et se trouve à droite des chanteurs. Le mélomane pourra ainsi se délecter, et l’occasion est trop rare en DVD, de la vision de l’orchestre et de son chef, qui ne s’économisent pas. L’action se passe dans un décor semi-circulaire blanc avec force jeux de lumières spectaculaires et jaillissement de feux. Les costumes stylisés à l’extrême de George Tsypin sont absolument géniaux, on relève ainsi les manteaux d’esthétique mi-futuriste, mi-japonisante des Walkyries. Dans la « fosse », le chef Harmut Haenchen fait encore des étincelles. À la tête d’un étincelant Orchestre Philharmonique des Pays-Bas, il campe un Wagner allégé, vif, bondissant mais terriblement dramatique et tendu comme un arc.

La distribution est dans l’ensemble de bon niveau en dépit de quelques faiblesses. Ténor montant des scènes wagnériennes, John Keyses est une belle découverte en Siegmund. Sans atteindre l’aisance vocale d’autres grands ténors wagnériens actuels, il possède un très beau timbre et une musicalité exemplaire (on notera qu’il tiendra le rôle de Tristan dans quelques semaines à la Monnaie). John Bröcheler semble plus concerné que dans Rheingold par son personnage. Sa performance s’en ressent bénéfiquement, c’est presque parfait en dépit du manque récurrent de caractérisation vocale. Malgré un engagement dramatique total et touchant, Nadine Secunde est désormais trop à l’étroit vocalement pour camper une Sieglinde parfaite. On peut en dire autant de la Brünnhilde de Jeanine Altmeyer avec un timbre qui manque également d’individualité, et un physique assez peu crédible pour une jeune vierge. Prestation exemplaire par contre, pour le Hunding subtil et musical de Kurt Rydl. Les Walkyries sont la déception de ce spectacle, elles sont toutes avares d’agilités vocales et nous gratifient de quelques aigus passablement difficiles, c’est d’autant plus dommage que ce début du troisième acte est l’un des sommets dramatiques de la production. Avec une économie de moyen exceptionnelle, Pierre Audi sait rendre sa force à la chevauchée, passage ô combien difficile à réussir.

Il faut également saluer la virtuosité de la réalisation de ce coffret. La conception du décor permet aux caméras d’être au tout devant des chanteurs et de filmer l’ensemble comme s’il s’agissait d’un film d’opéra. Alors que les DVD lyriques se limitent souvent à une suite de plans téléphonés, on est ici au cœur de l’action !

Pierre-Jean Tribot | 11 septembre 2006

Rating
(6/10)
User Rating
(3/5)
Media Type/Label
Opus Arte
Technical Specifications
640×364, 786 kbit/s, 1.3 GByte (MPEG-4)
Remarks
Telecast
This recording is part of a complete Ring cycle.